La cie Bohème en Gouaille est née sous l'impulsion de Sophie Barbieux et Bruno Charrier...

 

 

A travers ses spectacles, elle veut pouvoir offrir au public des univers singuliers. Elle ne veut pas faire de ses spectacles des miroirs de la réalité. Elle veut pouvoir mettre sa respiration dans un « espace autre » : être un souffle qui n'aurait pas peur de l'inconnu, du vide, du vertige, de l'inconfort, être un vent de bohème qui, par son imaginaire, arriverait à faire ressentir au public que la liberté est le chant le plus précieux qui soit.

 

Pour elle, laisser son imaginaire s'exprimer et parler de la réalité avec ses tripes, son cœur, son regard, sa logique spontanée, sa nature enfantine, amorale et avant tout entière est une manière de découvrir toujours plus de soi et de la vie. Rien ne peut emprisonner l'imaginaire… par contre, l'imaginaire peut être une vague libératrice extraordinaire. Pour cela que la compagnie aime notamment l'univers extraordinaire du masque, du bouffon, de tout ce qui fait que le théâtre est une magie incroyable.

 

Notre compagnie croit éperdument que le théâtre c'est la magie du faux et que grâce à ce « faux », cet espace autre, nous pouvons toucher des sincérités inimaginables. Le théâtre ne trompe pas. Le théâtre délivre. Le théâtre a toujours été un acte proche de l'âme humaine et c'est en cela qu'il est un art populaire. Le théâtre est bien plus qu'un simple divertissement, c'est une respiration. Une autre manière de laisser parler son coeur, ses tripes, son écoute.

 

 

Sans tomber dans le piège du manichéisme, du schématisme ou de la manipulation, sans oublier la beauté qu'est le théâtre, à travers nos spectacles, la compagnie cherche également à faire de l'espace scénique un lieu où l'on peut se poser des questions sur la société, tout du moins sur notre rapport à elle. Et, ce qui est encore plus important, elle veut pouvoir essayer d’entendre l’humanité, de chercher à comprendre ces tendres et tristes monstres que nous sommes, de découvrir à quel point les histoires humaines, aussi différentes soient-elles, racontent toutes des secrets, des non-dits communs.

  

Elle veut aussi créer des espaces où le verbe, le texte a autant d’importance que le corps et vice-versa. Pour elle, le corps et le verbe doivent être entièrement liés et doivent avoir comme mémoire commune la spontanéité. Elle veut être une compagnie qui fasse la part belle au théâtre, à la magie du « vieux théâtre » afin d’offrir au public un espace où il peut lui aussi, avec son écoute, son vécu et son imaginaire, créer les histoires qu'elle veut lui faire voir et entendre.